Avant Fukushima, le nucléaire était en passe devenir une véritable épine dans le pied des écologistes, les vouant à la contradiction interne et à la ridiculisation externe. Quarante ans après les rassemblements abolitionnistes de Fessenheim, du Bugey et de Golfech, les nouveaux écolos étaient en train de découvrir, avec des yeux ronds, que les risques d’accidents industriels dans les centrales nucléaires n’étaient pas plus élevés que les autres risques de bugs du système industriel global, et que finalement la catastrophe de Tchernobyl n’était pas forcément plus inacceptable que celles de Bhopal, de Seveso, ou d’AZF. La suite de cet article est réservée aux abonnés !