Introduction
En 2009, les violentes crises financières, alimentaires, pétrolières et écologiques ont remis en cause l’ancienne place de l’humain sur la terre et dans la nature. Certains attendent, du progrès technique, la solution à ces crises systémiques. Pour de nombreux membres du mouvement altermondialiste, écologiste ou anticapitaliste, ces crises sont des opportunités à saisir pour faire entendre leurs idées. Mais pour cela, il leur faut proposer les premiers pas concrets, qui pourraient les y conduire. L’obstacle le plus fondamental, pour dépasser le capitalisme, est de parvenir à dépasser nos modèles de représentation du monde qui nous semblent naturels et éternels, alors qu’ils ne sont que le résultat d’une culture donnée à une époque donnée. Actuellement, il s’agit de l’idéologie hégémonique capitaliste néolibérale (Gramsci), qui est devenue une pensée unique et la fin de l’histoire pour certains, tel Fukuyama (1992). La suite de cet article est réservée aux abonnés !