“Indéniablement, nous sommes mieux soignés aujourd’hui qu’il y a cent ans !” Cette affirmation ne souffre pas de contestation, même si certaines sectes adeptes des vertus salvatrices de la pauvreté et de la régression volontairement obligatoire pour tous, professent que l’hyper consommation de la civilisation industrielle engendre des maladies de plus en plus sophistiquées dont l’homme des cavernes était épargné. De plus, nous vivons plus vieux, fait également incontestable et certifié par l’évolution chiffrée de notre espérance de vie, qui est passée de 48 ans en 1900 à 84 ans en 2012, même si des caractères discutailleurs et des esprits tatillons argueront que ces résultats arithmétiques sont dus plus à l’acharnement thérapeutique de médicastres obsessionnels sur des individus en pleine décrépitude, qu’à la comptabilisation de jeunes vieillards maintenus en forme olympique.
Christian Laurut
Chercheur indépendant en organisation sociétale
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