Temps de lecture : 9 mn – La prise en compte du grave problème de l’adaptation de la production alimentaire aux conditions variables générées par le niveau d’industrialisation de la société s’est traduit, au niveau des instances du pouvoir, et avec la complicité des partis politiques dits « écologistes », par l’élaboration d’un catalogue labellisé par un organisme monopolistique public, dénommé « Agence Bio », qui illustre de façon aveuglante l’alliance de l’état avec l’ecolobusiness. Cette agence publique décerne généreusement des agréments à quelques sociétés privées népotiques, telles Ecocert, Aclave, Agrocert, ou Qualité France, tous dénommés « organismes certificateurs », leur octroyant ainsi l’autorisation officielle de délivrer des certifications AB aux producteurs, ces derniers étant toutefois invités à verser 1% de leur chiffre d’affaires aux sociétés précitées. Nous voyons donc bien que, à l’identique du système « Eco-emballages » pour la collecte des déchets, le problème sanitaire posé par la transformation des produits de la terre en marchandises manufacturées devient source de profits pour les éco-profiteurs habilement positionnés sur le créneau. La suite de cet article est réservée aux abonnés !